L’histoire de mes lunettes (2)
Rassoul Parvizi
Traduit par: Mahmoud Goudarzi
با آنكه چندين سال بود كه شهرنشين بوديم، خانه ما شكل دهاتيش را حفظ كرده بود. همانطور كه در بندر يك مرتبه ده دوازده نفر از صحرا ميآمدند و با اسب و استر و الاغ به عنوان مهماني لنگر ميانداختند و چندين روز در خانه ما ميماندند، در شيراز هم اين كار را تكرار ميكردند. پدرم از بام افتاده بود، ولي دست از عادتش برنميداشت. با آنكه خانه و اثاث به گرو و همه به سمساري رفته بود، مهمانداري ما پايان نداشت. هر بيصاحب ماندهاي كه از جنوب راه ميافتاد، سري به خانه ما ميزد. خداش بيامرزد، پدرم دريا دل بود. در لاتي كار شاهان را ميكرد، ساعتش را ميفروخت و مهمانش را پذيرائي ميكرد. يكي از اين مهمانان يك پيرزن كازروني بود. كارش نوحهسرائي براي زنان بود. روضه ميخواند. در عيد عمر تصنيفهاي بندتنباني ميخواند، خيلي حراف و فضول بود. اتفاقاً شيرين زبان و نقال هم بود. ما بچهها خيلي او را دوست ميداشتيم. وقتي ميآمد كيف ما به راه بود. شبها قصه ميگفت. گاهي هم تصنيف ميخواند و همه در خانه كف ميزدند. چون با كسي رودرباسي نداشت، رك و راست هم بود و عيناً عيب ديگران را پيش چشمشان ميگفت، ننه خيلي او را دوست ميداشت.
اولاً هر دو كازروني بودند و كازرونيان سخت براي هم تعصب دارند. ثانياً طرفدار مادرم بود و به خاطر او هميشه پدرم را با خشونت سرزنش ميكرد كه چرا دو زن دارد و بعد از مادرم زن ديگري گرفته است؛ خلاصه مهمان عزيزي بود. البته زادالمعاد و كتاب دعا و كتاب جودي و هر چه ازين كتب تغزيه و مرثيه بود همراه داشت. همة اين كتابها را در يك بقچه ميپيچيد. يك عينك هم داشت، از آن عينكهاي بادامي شكل قديم. البته عينك كهنه بود. به قدري كهنه بود كه فرامش شكسته بود. اما پيرزن كذا به جاي دسته فرام يك تكه سيم سمت راستش چسبانده بود و يك نخ قند را ميكشيد و چند دور، دور گوش چپش ميپيچيد.
من قلا كردم و روزي كه پيرزن نبود رفتم سر بقچهاش. اولاً كتابهايش را به هم ريختم. بعد براي مسخره، از روي بدجنسي و شرارت عينك موصوف را از جعبهاش درآوردم. آن را به چشمم گذاشتم كه بروم و با اين ريخت مضحك سر به سر خواهرم بگذارم و دهنكجي كنم. آه هرگز فراموش نميكنم! براي من لحظه عجيب و عظيمي بود! همينكه عينك به چشم من رسيد ناگهان دنيا برايم تغيير كرد. همه چيز برايم عوض شد.
يادم ميآيد كه بعدازظهر يك روز پائيز بود. آفتاب رنگ رفته و زردي طالع بود. برگ درختان مثل سربازان تير خورده تك تك ميافتادند. من كه تا آن روز از درختها جز انبوهي برگ در هم رفته چيزي نميديدم، ناگهان برگها را جدا جدا ديدم. من كه ديوار مقابل اطاقمان را يك دست و صاف ميديدم و آجرها مخلوط و با هم به چشمم ميخورد، در قرمزي آفتاب آجرها را تك تك ديدم و فاصلة آنها را تشخيص دادم. نميدانيد چه لذتي يافتم. مثل آن بود كه دنيا را به من دادهاند.
هرگز آن دقيقه و آن لذت تكرار نشد. هيچ چيز جاي آن دقايق را براي من نگرفت. آن قدر خوشحال شدم كه بيخودي چندين بار خودم را چلاندم. ذوقزده بشكن ميزدم و ميپريدم. احساس ميكردم كه تازه متولد شدهام و دنيا برايم معناي جديدي دارد. از بسكه خوشحال بودم صدا در گلويم ميماند. عينك را درآوردم، دوباره دنياي تيره به چشمم آمد. اما اين بار مطمئن و خوشحال بودم. آن را بستم و در جلدش گذاشتم. به ننه هيچ نگفتم. فكر كردم اگر يك كلمه بگويم عينك را از من خواهد گرفت و چند ني قليان به سر و گردنم خواهد زد. ميدانستم پيرزن تا چند روز ديگر به خانة ما برنميگردد. قوطي حلبي عينك را در جيب گذاشتم و مست و ملنگ، سرخوش از ديدار دنياي جديد به مدرسه رفتم.
بعد از ظهر بود. كلاس ما در ارسي قشنگي جا داشت. خانه مدرسه از ساختمانهاي اعياني قديم بود. يك نارنجستان بود. اطاقهاي آن بيشتر آئينهكاري داشت. كلاس مااز بهترين اطاقهاي خانه بود. پنجره نداشت. مثل ارسيهاي قديم درك داشت، پر از شيشههاي رنگارنگ. آفتاب عصر به اين كلاس ميتابيد. چهره معصوم همكلاسيها مثل نگينهاي خوشگل و شفاف يك انگشتر پربها به اين ترتيب به چشم ميخورد.
درس ساعت اول تجزيه و تركيب عربي بود. معلم عربي پيرمرد شوخ و نكتهگوئي بود كه نزديك به يك قرن از عمرش ميگذشت. همه همسالان من كه در شيراز تحصيل كردهاند او را ميشناسند. من كه ديگر به چشمم اطمينان داشتم، براي نشستن بر نيمكت اول كوشش نكردم. رفتم و در رديف آخر نشستم. ميخواستم چشمم را با عينك امتحان كنم. مدرسه ما بچه اعيانها در محلة لاتها جا داشت؛ لذا دورة متوسطهاش شاگرد زيادي نداشت.

Bien que nous fussions installés dans la ville depuis des années, notre maison avait gardé son apparence rustique. La même histoire se répétait à Chirãz, comme jadis, lorsqu’on habitait au port et qu’une douzaine de personnes en provenance du désert débarquait chez nous avec leurs chevaux, mulets et ânes et s’installait pendant des jours dans notre maison. Papa était tombé du toit, mais ne démordait pas de ses habitudes. La maison était hypothéquée, le mobilier et tout le reste mis en gage ou envoyés au marché aux puces. Malgré cela, on ne cessait pas de recevoir. Les arrivants du sud faisaient halte chez nous. Dieu bénisse mon père, il était magnanime. Le bonhomme avait le cœur sur la main; il vendait sa montre afin d’accueillir convenablement son hôte. L’un de ses commensaux était une vieille dame de Kãzerune. Elle débitait des élégies pour les femmes, elle sermonnait. Nous les enfants, l’aimions beaucoup. C’était jour de fête quand elle débarquait. Le soir, elle nous racontait des histoires et parfois elle chantait, et toute la maisonnée l’applaudissait. Maman l’adorait parce qu’elle ne ménageait personne, qu’elle était franche, directe, et n’avait pas l’habitude de médire.
D’un côté, elles venaient toutes les deux, maman et la vieille, de Kãzerune et les Kãzerunais tiennent beaucoup à leurs concitoyens et à leur ville. De l’autre côté, la vieille soutenait ma mère, reprochant sans détour à mon père d’avoir pris une seconde femme, après son premier mariage avec ma mère. En un mot, elle nous était très chère. Elle avait toujours sur elle son livre de Zãd Al-Maad, son livre de prières, et tous les livres de litanie et d’élégie de ce genre. Elle faisait un ballot de tous ces bouquins. Elle avait aussi des lunettes, de ces anciennes lunettes en forme d’amande. Elles étaient très usées et leur monture était cassée. Mais ladite vieille, en lieu et place d’une des branches, avait fixé un fil de métal à droite. De là, elle avait tiré une ficelle qu’elle enroulait autour de son oreille gauche.
Un jour, en son absence, je me mis à fouiner dans ses affaires. D’abord je farfouillais dans ses livres. Puis, je sortis par jeu lesdites lunettes de leur étui. Je les mis pour aller, ainsi affublé, jouer des tours à ma sœur en faisant des grimaces.
Oh, je n’oublierai jamais. Ce fut pour moi un grand moment de surprise. Dès l’instant où les lunettes furent placées devant mes yeux, le monde changea subitement. Tout fut bouleversé.
Je me souviens, c’était un après-midi d’un mois d’automne. Un soleil blême et jaunâtre brillait. Les feuilles tombaient les unes après les autres comme des soldats touchés par des tirs. Moi qui voyais jusqu’à ce jour le feuillage des arbres comme une surface drue et luxuriante, à présent je le percevais épars et séparé. Moi qui voyais le mur d’en face de notre chambre uni et plat, et les briques, jointes les unes aux autres, je les vis alors séparées et je distinguai leur distance à la lueur pourpre du soleil. Vous n’imaginez pas la joie que j’éprouvai. C’était comme si l’on m’avait offert le monde.
Ce moment et cette félicité de ne se répétèrent jamais plus. Rien ne put remplacer ces instants pour moi. J’étais si gai et si radieux que je claquais des doigts et je gambadais. Je me sentais renaître et le monde prenait pour moi un sens nouveau. Ma voix s’étranglait de joie dans ma gorge. J’enlevai alors les lunettes et le monde redevint sombre. Mais cette fois, j’étais assuré et heureux. Je les pliai et les mis dans leur étui. Je n’en dis rien à maman. Je pensais que si je lui en parlais, elle n’hésiterait pas à m’administrer, sur la tête et sur la nuque, quelques coups de narguilé. Je savais que la vieille mettrait quelques jours avant de revenir. Je mis l’étui d’étain dans ma poche, et gai comme un pinson, ravi de la découverte des nouveaux mondes, je pris la direction du lycée.

C’était un après-midi. Notre classe avait une belle vue sur la cour. Le lycée était l’un de ces anciens bâtiments cossus. C’était une orangeraie. La plupart des salles étaient ornées de petits miroirs. La salle de notre classe était l’une des meilleures. Elle n’avait pas de fenêtres. Comme les salles d’autrefois qui donnaient sur la cour, elle avait une baie couverte de vitres bariolées. Le soleil crépusculaire brillait dans cette salle de classe. Les visages innocents de mes camarades frappaient les yeux comme les belles gemmes transparentes d’une bague précieuse.
Le premier cours fut la grammaire arabe. Le professeur était un vieillard spirituel et badin qui frisait la centaine. Tous mes amis qui ont fait leurs études à Chirãz le connaissent. J’avais à présent confiance en mes yeux et du coup je ne fis aucun effort pour occuper les bancs du premier rang. J’allai m’asseoir au fond, au dernier rang. Je voulais tester mes yeux munis de lunettes. Notre lycée à nous, qui étions fils de bourgeois, était situé dans le quartier des voyous. Par conséquent, les lycéens n’étaient pas nombreux.
Source: www.teheran.ir